Robert Lepeltier, est né à Paris le 27 août 1913 et mort en 1996, est un peintre français.
Après cinq années à l'École nationale supérieure des beaux-arts, ainsi qu'à l'académie de Paul Albert Laurens, où il reçoit une solide formation en composition, anatomie, peinture et dessin. Il bénéficie notamment des conseils d'Édouard Vuillard. Il travaille un temps dans les ateliers de décorations de son père le peintre Léon Peltier.
La Seconde Guerre mondiale et la captivité interrompent ses activités artistiques.
Pendant plus d'un demi-siècle, il expose peu dans les Salons et, bien que membre du « groupe des Deux-Rives », fréquente peu ses collègues parisiens. Il peint à Paris et dans les environs de sa maison des bords de l'Oise.
Artiste caractéristique de la figuration du XXe siècle, influencé par des peintres tels Albert Marquet, Gustave Lino ou Pierre Bonnard, nourri de culture classique et fidèle à la tradition de l'art français, il offre une vision du monde rassurante, tonifiante par sa fraîcheur et sa gaieté. Bénéficiant des conquêtes esthétiques de son temps, dépassant les règles de l'académisme, il traite des sujets où le réel et l'imaginaire sont subtilement mêlés.
Ayant aussi pratiqué le paysage, Robert Lepeltier apparaît surtout comme un peintre de figures. Il peint son épouse le sculpteur Odette Lepeltier et ses enfants, mais surtout des nus érotiques féminins souvent vêtus seulement de bas jusqu'à mi-cuisse : des danseuses, des baigneuses, des couples de lesbiennes, des prostituées et de nombreux modèles. Son style ne varie guère au long de sa carrière, et les personnages dont il exécute les contours avec aisance tendent vers le stéréotype.
Sa peinture traduit parfois l'influence de Manet, Cézanne, Vlaminck ou Renoir dont il restaure les tableaux. |